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dimanche 1 novembre 2015

L'impact de la maladie Ebola sur l'agriculture

L’agriculture est un pilier économique de la Guinée. Le virus a paralysé la production de plusieurs produits agricoles surtout dans les zones rurales où plusieurs familles seraient menacées par la faim et la mal nutrition.

un champ de riz


Avant Ebola, le secteur agricole était en plein essor. Aujourd’hui, la production du riz a baissé de 20%, les récoltes du blé de 25% et celles de cacao et de café et de la banane n’ont pas été épargnées non plus.
Cela s’explique par la fuite des mains d’œuvre dans les champs, à cause des rumeurs qui se transportait de village en village quant aux modes de transmission du virus Ebola.
Ainsi, des milliers d’hectares de champs ont été laissé pour compte par crainte d’être contaminer.

Conséquences : 74% des ménages ont réduit leur nombre de repas journalier dans les zones affectées par le virus à cause du manque de productivité, selon une récente étude réalisée par le gouvernement guinéen.
A Kindia, localité situé à 135 Km de la capitale guinéenne qui est reconnue pour la qualité de ses fruits et légumes, un demi-milliard de francs guinéens de pertes ont y été notifié.
« Au mois d’aout, nous avons coupé plus de 25 tonnes d’ananas pour sa commercialisation au Sénégal. Mais la frontière était fermée et tous nos produits ont pourris. Depuis, nous avons enregistré la perte de 240 tonnes d’ananas. Nous sommes inquiet car nous ne possédons plus grand-chose, il est même devenu difficile pour nous de nourrir nos familles respectives. » Nous a déclaré Arafan Abou SYLLA président de l’union des planteurs de Kindia.
L’agriculture occupe près de trois quarts de la population active et représente environ 15% du Produit Intérieur Brut du pays.
Au plus fort de l’épidémie du virus Ebola, le taux de croissance de la Guinée est tombé de 4,5%  à 0,5%.
Selon Famoyi BEAVOGUI agronome, l’impact d’Ebola sur le secteur agricole est évident.

vendredi 13 mars 2015

RENCONTRE SUR LA SÉCURITÉ DE PROXIMITÉ:Bientôt des ASP dans les quartiers


L’agence de sécurité de proximité (ASP), a organisé une rencontre, hier jeudi, avec les autorités  sur la sécurité de proximité à l’Hôtel de ville de Dakar.
‘’L’agence de sécurité va mettre en place un autre service appelé ‘’Quartier Sûr’’ dans les différents quartiers de Dakar. Sacré Cœur III extension va être le quartier pilote de ce nouveau service’’, a annoncé le Directeur général de l’ASP, Papa Khaly Niang. L’ASP va développer le ‘’quartier sûr’’, a-t-il ajouté. ‘’Avant, les habitants mutualisaient leurs moyens pour prendre un gardien et, quant il y a un problème, le premier complice c’est le gardien’’, a expliqué M. Niang. L’agence va recruter des jeunes, avec le concours des quartiers, qui vont assurer la sécurité dans les différents secteurs. ‘’Quartier sûr’’ consiste à permettre aux citoyens de disposer des agents de sécurité dans leur quartier. ‘’Les quartiers nous ont sollicités pour apporter la sécurité en leur sein. Il va falloir le mettre en œuvre. Nous allons encadrer ces activités, avec la police et les autorités des zones concernées. Il y’aura des superviseurs. Vu le manque d’effectif à l’ASP, nous allons discuter avec les délégué de quartier, afin de mutualiser leur moyen pour assurer une sécurité de base’’, a expliqué le directeur de l’ASP. Dans l’ensemble, les participants sont ravis des agents déployés dans leurs circonscriptions. ‘’Nous sommes satisfaits de la collaboration avec le Directeur général de l’ASP et son équipe, mais satisfait de l’utilisation des agents qui sont mis à notre disposition, au delà des missions de protection ce sont des agents qui exécutent des tâches administratives, a déclaré le préfet de Dakar, Alioune Diop. Le préfet de Dakar a plaidé pour l’augmentation des effectifs des agents pour la régulation du stationnement, au lieu que des jeunes profitent de ça pour se faire de l’argent. ‘’Nous avons une demande de plus de 2000 agents que nous ne pouvons pas satisfaire faute d’agents’’, a répondu, Papa Khaly Niang. ‘’Nous allons former des agents sur la sécurité aéroportuaire pour l’aéroport Blaise Diagne et portuaire’’, a indiqué le Directeur général de l’ASP. ‘’Nous avons un accord avec le ministère de la formation pour que les agents puissent être formé et s’insérer dans le secteur professionnel’’, a-t-il ajouté. ‘’Cette fois-ci avant tout autre recrutement, avec la police et la gendarmerie, nous allons faire une enquête de moralité. Ce que nous n’avons pas pu faire au début’’, a précisé M. Niang. Plusieurs aspects ont été abordés par les participants. Le port d’arme par les agents de sécurité de proximité, l’augmentation des effectifs dans certaines zones, l’absence de certains agents à leur lieu d’affectation, le salaire des agents jugé faible, le renouvellement des tenues usées... Sur le port d’arme le directeur général l’ASP a déclaré que ‘’des armes non létales, bâtons de protections, seront remises à quelques agents. Nous ne pouvons pas tous les équiper fautes de moyens’’. Le commissaire Mamadou Tendeng, a plaidé ‘’pour la revalorisation des salaires des agents de la sécurité de proximité et la mise en place de disposition pour que les agents soient respecté par la population au même titre qu’un policier ou un gendarme ’’.


ABDOUL GOUDOUSSY DIALLO

dimanche 8 mars 2015

CONSÉCRATION DE VALÉRIE PECRESSE: Les enseignants du SAES gâchent la fête


Le syndicat autonome des enseignants du supérieur a boycotté la consécration de l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sous le magistère de Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, au titre de Docteur Honoris Causa de l’UCAD, hier, jeudi, à l’UCAD II.

‘’En juillet 2007, le président français Nicolas Sarkozy a insulté l’Afrique dans cette salle de conférence de l’UCAD II. Le SAES combat la loi-cadre une loi qui a pour racine la loi LRU, Loi relative aux libertés et responsabilités des universités d’Août 2007, qui avait mobilisé plus de 100000 personnes contre cette loi, que Valérie Pécresse avait élaboré. Et, aujourd’hui, les autorités de cette Université veulent l’honorer. Nous n’allons pas accepter cette mascarade au sein de cette institution’’, à déclaré le coordonateur du SAES à Dakar, Yankhoba Seydi. Cette mobilisation avait pour motif selon M. Seydi, ‘’éviter que les efforts, des dignes fils de l’Afrique, ne soit détruit en une journée que nous avons décidé de nous opposé à cette consécration’’. ‘’Nous crions victoire parce que nous avons empêché que la manifestation ait lieu à la salle de conférence’’ s’est félicité le coordonnateur du SAES à Dakar. ‘’Nous les avons poussé à délocaliser la cérémonie à l’Hôtel Terrou-Bi. Un hôtel qui a une histoire sombre. Tirrou-bi était un champ de tir où les colons fusillaient nos ancêtres condamnés à morts. Donc ce n’est pas un lieu indiqué pour ce genre d’évènement. C’est un évènement qui doit se dérouler à l’université et non ailleurs’’ a ajouté Yankhoba Seydi. ‘’Il a pointé un doigt accusateur sur la banque mondiale qui selon lui est à la de cette loi et que les autorités Sénégalaises ont peur de leur dire non’’. L’enseignant et ancien ministre, Aliou Sow, a dénoncé ‘’le blocage des salaires des enseignants à cause de quelques jours de grèves’’. ‘’C’est un comportement illégal, un abus de pouvoir, un chantage’’, a-t-il crié. ‘’Il faut qu’ont ailles jusqu’au bout pour que le gouvernement sache que la valeur de l’universitaire l’interdit de se plier à une telle tentative et de réduire son combat à des intérêts matériels’’, a déclaré M. Sow. ‘’Nous parlons de la grandeur de notre espace universitaire, de principes et de l’avenir des enseignants’’, a-t-il ajouté. ‘’Il  entend profiter de l’amphi de rentrer des étudiants de son parti, pour sensibiliser les étudiants sur les conséquences de cette loi’’, a annoncé l’ancien ministre de la jeunesse. ‘’Nous revendiquons la franchise universitaire parce qu’elle ne peut pas être remis entre les mains des pouvoirs politiques’’, a déclaré le professeur, Malick Ndiaye, membre du SAES et professeur au département de sociologie. Il met ‘’en garde le président Macky Sall’’ et lui demande de ‘’laisser les universités aux mains des professionnels du domaine’’.  ‘’Donner la majorité d’un conseil d’administration au privé c’est cela la privatisation de l’université, utiliser la force contre les universités et contre la vérité, ça na jamais marché, a-t-il ajouté.
ABDOUL G. DIALLO


vendredi 27 février 2015

CONDOLEANCES: Macky Sall chez Bécaye Diop


Le président de la République, Macky Sall, a présenté, lundi 23février, ses condoléance à Bécaye Diop, suite au rappelle à Dieu de sa sœur, Sokhna Yaye Diop.
Il a rappelé les liens d’amitiés qui existent entre lui et l’ancien ministre et ancien maire de Kolda. Une amitié qui selon Macky Sall ne peut être ‘’entaché par aucune conjoncture partisane’’.
Prenant la parole, Bécaye Diop, a témoigné son profond respect envers le président. Il a remercié Macky Sall au nom de la population Koldoise pour le déplacement. M. Diop a ensuite sollicité des prières auprès des chefs religieux en faveur du président de la république.

Emu, Bécaye Diop a laissé entendre que sa reconnaissance, envers le Chef de l’Etat, va être ‘’très bientôt’’ traduite par des actes significatifs.

GREVE: Les Enseignants du Supérieur boudent les Amphis

La grève décrétée par le syndicat autonome des enseignants a été largement suivie selon le constat à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, hier jeudi.

A la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, les 72 heures de grève décréter par le SAES a été suivie. Comme le témoigne un professeur de cette Faculté, assis dans un bureau sombre qui a préféré garder l’anonymat. ‘’Le mouvement a bien été respecté pour preuve, je viens juste d’arriver. Je n’ai pas donné de cours et je ne vais pas en donner jusqu’à la levé du mot d’ordre’’. Pour cet étudiant de la Faculté de médecine, des documents en main assis sur un banc public précise que ‘’la grève n’est pas ressentie, dans la Faculté de Médecine, parce que nous sommes en congés de dix jours pour apprendre nos cours afin, de passer les examens du premier semestre’’. Pour cette nouvelle bachelière, inscrite au département de l’histoire, Jacqueline Tendeng, assis sous le soleil devant la buvette de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, un cahier vierge à la main, observe les vas-et-viens de ses camarades. Elle n’a fait aucun cours depuis son arrivé. ‘’Nous n’avons fait aucun cours pour l’instant. Chaque jour, c’est une nouvelle date qui est fixé. Nous venons sans rien faire’’. Un peu plus loin, quelques étudiants ont les yeux fixés sur le tableau d’affichage sur lequel est affiché les programmes de la reprise des cours ou les emplois du temps. 
Dans l’Amphithéâtre ‘’A’’, de la Faculté des lettres, les étudiants de la licence I, au département de Géographie, attendent toujours le professeur. Certains profitent de la longue attente pour, se connecter sur internet, discuter entre amis ou dormir sur les tables de l’Amphi. Yacine est l’une d’entre eux ‘’ça fait plus d’une heure que nous attendons le professeur. Nous ne savons même pas s’il va venir’’.  Juste à côté, dans l’Amphi ‘’B’’, les étudiants font le cours, histoire de la géographie générale, certains tables bancs restent inoccupé. Le professeur coiffé d’un chapeau essai tant bien que mal, à l’aide de son micro, de dispenser son cours malgré les murmures et les vas-et-viens des étudiants. Jacqueline Tendeng, lance un appelle en direction du ministre de l’enseignement Supérieur,  Mary Teuw  Niane et le SAES à se retrouver autour d’une table pour mettre fin à la grève. ‘’Je demande au ministre et les enseignants à se retrouver, afin de trouver une issue favorable à cette situation qui ne fait que pénaliser les étudiants. Nous serons bientôt au mois de mars et les cours n’ont toujours pas repris’’.
Selon une source, le SAES va tenir une Assemblée Générale, lundi prochain, pour faire un bilan de la grève de trois jours.


vendredi 13 février 2015

MAINTIEN DE LA PAIX DES NATIONS UNIES (Le Sénégal déploie un contingent de 140 policiers en Centrafrique)

C’est en présence de plusieurs personnalités, de représentations diplomatiques, des cadres de la police, et quelques parents des membres du contingent, que la directrice nationale de la police, Anna Sémou Faye, à remis hier jeudi, le drapeau au contingent dans le cadre du maintien de la paix en Centrafrique.

Un détachement de 140 hommes va être déployé dans les prochains jours à Bangui dans le cadre de la mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation en république Centrafricaine (MINUSCA). Dans son discours, la directrice nationale de la police, Anna Sémou Faye, a exhorté les différents membres du contingent à ‘’maintenir haut le flambeau’’. La directrice les a invité à ‘’observer la neutralité totale, vues la complexité et la spécificité de la mission, vue la situation qui prévaut en Centrafrique, caractérisé par des conflits communautaires’’. 
Elle a, entre autre, demandé aux agents de ‘’privilégier la négociation en toute circonstance tout en restant ferme sur l’exécution du mandat’’.
‘’Vous vous inspirerez des valeurs les plus élevées de notre peuple, représenté dans les trois couleurs que compose le drapeau national que je viens de vous remettre’’ a déclaré la chef de la Police nationale.  ‘‘Vous serez nos dignes ambassadeurs’’, a-t-elle rappelé avant de leur souhaiter ‘’plein succès dans l’accomplissement de leur mission, et un très bon retour parmi leurs familles’’.
Mariétou une épouse de l’un des policiers du contingent, présente à la cérémonie, se dit ‘’ triste et émue de voir son mari s’absenter pendant douze mois’’.  Mais, elle a déclaré ‘’être fière de son homme’’.

La directrice a ensuite remercié les différents partenaires pour les efforts consentis. ‘’Je remercie le Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique pour la mise à notre disposition des experts et des équipements pour la formation, au Comité International de la Croix Rouge et aux représentations diplomatiques qui nous ont apporté leur appui’’.  A rappeler que c’est le premier contingent de la police nationale, sous la houlette du commissaire principal, Yoro Faye, à être déployé en Centrafrique dans le cadre de la MINUSCA. Ils vont prêter main forte à leurs homologues des autres pays qui sont sur place. Le Sénégal emboîte ainsi le pas au Rwanda qui a déjà envoyé plus de 100 policiers basé à Bangui.

ABDOUL GOUDOUSSY DIALLO 

mardi 3 février 2015

LOI CADRE- Le SAES sur le pied de guerre


Le syndicat autonome des enseignants du supérieur a procédé, hier,  à l’incinération de la loi-cadre devant le rectorat de l’Université Cheikh Anta  Diop de Dakar.



C’est par une marche que les enseignants du supérieur ont commencé leur journée : de la bibliothèque de l’université au rectorat avant de passer à l’incinération de la loi qu’ils contestent. Avant l’incinération de la loi, ils ont tenu à enlever la partie sur laquelle était écrite ‘’République du Sénégal’’. Le coordonateur du SAES à l’UCAD,  Yankhoba Seydi du SAES a affirmé que ‘’cette loi-cadre est inacceptable, vu que le Ministre Mary Teuw Niane, lui-même, s’était farouchement opposé  à cette loi et croyait fermement à l’autonomie des universités et à l’élection des recteurs, lorsqu’ il dirigeait l’Université Gaston Berger de Saint louis’’. ‘’Mais pourquoi aujourd’hui, en tant que  ministre, il tente de nous l’imposer ?’’ S’interroge-t-il.
Le SAES a ensuite incinéré la loi-cadre devant le rectorat avant de disperser les cendres dans la cours et de garder une partie qu’ils vont envoyer au président de la république pour lui montrer leur détermination pour l’abrogation de ladite loi.  ‘’Nous allons ramener une partie des cendres au président Macky Sall pour qu’il sache ce que nous pensons de cette législation’’ a affirmé M.Seydi.  Le premier secrétaire général du SAES, Bouba diop a indiqué que dans les traditions africaines, ‘’quand il y a un virus ou des maladies, le feu est purificateur. C’est ce qui explique l’incinération de cette loi. Elle est dangereuse pour la survie des Universités’’.
Lors de la marche, les enseignants étaient munis de pancartes sur lesquels on pouvait lire, ‘’halte aux politiques autonomicides de Mary Teuw Niane ou encore la loi 31-2014, une tombe pour enterrer les universités’’.  ‘’C’est une loi nocive, toxique, elle est attentatoire à notre dignité. Donc, il faut la combattre’’ a martelé Yankhoba Seydi. Le SAES ne compte pas reculer jusqu’au retrait de la loi cadre, qu’ils considèrent comme une ‘’tombe’’. ‘’Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout de cette lutte, pour l’abrogation de cette loi et que l’autonomie des universités soit respectée’’. Le SAES a par ailleurs dévoilé sa future stratégie  ‘’Nous allons organiser un Bureau National Elargi a Gaston berger le 14 février  prochain’’. Ils n’exclu pas de passer à la vitesse supérieure qui est ‘’de déclencher une grève illimitée’’. M.Seydi a rappelé par la suite que le préavis de grève lancé par le SAES va expirer le 16 février  prochain et qu’ils vont user des droits que la loi leur consacre pour engager la contestation. ‘’Avant que cette loi ne nous consume, nous allons la consumer en premier ‘’, a conclu le coordonateur du SAES à l’UCAD.
A.G.D